Guides d'orientation : tout savoir sur une filière
groupe d'advisors

Témoignages École de Santé et du Secteur Social

Il existe 1001 façons de choisir sa filière, mais ce n'est pas toujours évident de s'y retrouver au milieu de toutes ces informations 🔎, et de savoir si on a fait le bon choix !

Les témoignages de nos Advisors sont là pour t'aider à y voir plus clair 💡.

Si tu veux en savoir plus sur leurs parcours, prends RDV avec eux 🤳 !

19 résultats correspondants :

Zoé, 20 ans

Puériculture

Une formation dans le domaine de la puériculture demande de la rigueur et de l'autonomie. Il faut avoir envie d'apprendre, de découvrir et de développer ses connaissances. Intégrer une formation dans le domaine de la puériculture, c'est accepter de bousculer ce que l'on sait ou croit savoir, c'est accepter de se remettre en question et de recevoir des critiques sur sa pratique. Travailler avec les enfants demande de la patience, de la tolérance, une grande gestion du stress, un sens de l'écoute, une importante prise d'initiatives... Bref, pour travailler avec les enfants, il faut surtout se connaitre soi-même, se faire confiance et faire confiance aux autres.

Irina, 20 ans

Psychomotricité

Lors de la séance de TP de rentrée, les formatrices nous ont dit "on n'arrive pas en psychomotricité par hasard..." Après une année passée au sein de ces études si particulières, je comprends maintenant mieux ce qu'elles voulaient dire... Je vous propose ainsi de vous partager mon parcours, ma découverte de la psychomotricité et l'organisation du cursus en général (avec les spécificités de l'IFP d'Orléans). Bonne lecture ! 1. Une découverte plutôt tardive de la psychomotricité (mais comme on dit souvent mieux vaut tard que jamais !) Depuis toute petite, je rêve de faire un métier pour apaiser les souffrances des gens, pour trouver des solutions à leurs problèmes... C'est ainsi que de mes 8 ans jusqu'à mes 18 ans j'étais décidée à devenir psychologue. Mais ces dix années ont filé, et du jour au lendemain je me retrouve en terminale à devoir valider mon choix final. C'est à ce moment précis que tout se trouve chambouler en moi, que tout y compris ce rêve devient incertain... C'est alors que je tombe par hasard sur le métier de psychomotricien en naviguant sur mon PC... Je comprends que c'est un professionnel de santé du paramédical, axé sur la place du corps et son image dans les différents troubles. Je comprends qu'il essaye de ré instaurer les liens corps-esprits, pour rétablir une harmonie au sein du patient... J'ai alors un flash de moi en train d'exercer ce métier (alors que je n'en savais pas encore grand chose oui je sais !). Je commence des recherches plus poussées, et l'IFP d'Orléans devient mon nouvel objectif. A l'époque, on pouvait faire une fac de sciences (science de la vie/chimie) pour avoir plus de chance d'entrer à l'IFP. Ayant besoin de plus de temps pour réfléchir à ce projet, et ayant toujours envie de découvrir l'ambiance de l'Université, je décide donc d'entrer en L1 sciences de la vie/ chimie à Orléans. Après une année intense marquée par le confinement, je valide la double L1 et je suis acceptée à l'IFP d'Orléans : c'est le début d'une nouvelle aventure pour moi ! 2. Pourquoi le métier de psychomotricien me correspond ? Tout simplement car il me permet de pouvoir être dans le soin, ce fameux "care", en abordant les patients de façon globale. J'aime le fait qu'on prenne en compte aussi bien l'importance du support organique de l'Homme, son corps (pôle neuromusculaire), que son psychisme/esprit (pôle cognitif), et enfin la part émotive, sensible (pole psycho-affectif). Ainsi c'est un métier riche d'outils, de techniques, où notre créativité, notre imagination nous accompagne dans chaque prise en charge. Ainsi, les psychomot' aiment beaucoup jouer ! Ce que je trouve également intéressant en psychomotricité, c'est le côté ludique qu'on met en place, quelque soit l'âge du patient d'ailleurs. On essaie de valoriser leurs ressources et leurs capacités au maximum. Cela se retrouve dans la relation de confiance et de co-construction qu'on établit avec le patient : on n'oublie jamais que ce dernier a toujours quelque chose à apporter dans le processus thérapeutique. 3. L'organisation des études en psychomotricité Tout comme le métier, le cursus est riche (on ne s'ennuie jamais !) et se compose de trois grands temps d'enseignement : - les cours théoriques (qu'ils traitent de psychomotricité en tant que tel, de psychologie, psychiatrie, etc...) - les TP (travaux pratiques) qui permettent d'expérimenter corporellement certains concepts théoriques, de se former à certaines techniques (relaxation, toucher thérapeutique, bilans psychomoteurs...), d'appréhender des cas cliniques, et enfin d'apprendre à mieux se connaitre ! - les stages. En 1ère année ils visent à observer le développement psychomoteur (normal) de 0 à 6 ans. Ils deviennent cliniques à partir de la deuxième année. On pratique alors sur différentes populations et dans différentes lieux en 2ème et 3ème année. Le cursus se passe donc en 3 ans, avec la validation d'un DE (ou diplôme d'état) à la fin. 4. Les plus de l'IFP d'Orléans On y est 25 par promo, ce qui permet de se former au mieux, de manière presque personnalisée finalement. On peut poser toutes les questions qu'on a en tête, à tout moment. On se connait tous et toutes, et l'entraide est très présent entre nous. Tout au long de l'année, on est accompagné de manière individuelle via des entretiens pédagogiques pour voir si on se sent toujours bien au sein de la formation, du métier, dans notre vie en général... Si on a des doutes, ou si on rencontre des difficultés les formatrices sont là pour nous écouter et nous aiguiller au mieux. Côté vie étudiante, le BDE (bureau des étudiants) est très organisé et assez actif ! Des évènements nous sont très régulièrement proposés... pour ceux qui aiment s'amuser et sortir en parallèle des études c'est l'idéal ! Ces particularités permettent de créer une vrai ambiance de travail, plutôt chaleureuse et détendue. 5. Mon ressenti sur ma 1ère année de DE Au final, je ne regrette pas d'avoir quitté la fac ! Ni la psycho ! Je sais maintenant qu'il m'aurait manqué quelque chose en psychologie : cette approche globale de la psychomotricité, le plaisir et l'utilité des médiations corporelles. Avant je n'aimais pas du tout le sport, je n'aimais pas bouger mon corps, je me laissée accaparer par les vicissitudes de mon esprit. Aujourd'hui, l'image que j'ai de mon corps et de moi a changé et c'est en partie grâce à mes études. En psychomotricité, on ne se forme par seulement à un métier, on apprend à se développer personnellement. Je suis également heureuse de toutes les expériences que j'ai vécu en seulement un an... Le souvenir de l'équithérapie par exemple résonne encore en moi... tout comme les TP d'expression corporelle pour ne citer que quelques exemples. Côté travail et résultats, j'avais peur de ne pas réussir à suivre, notamment en anatomie ou en neurophysiologie (n'ayant pas fait médecine avant). Mais finalement en s'y mettant, en fournissant un minimum d'efforts (inhérents au principe des études), et avec la patience des enseignements et des systèmes d'entraide (entre étudiants dans la promo + cours en plus pour revenir sur certaines notions) on y arrive (même en sortant du bac d'ailleurs) ! Vous l'aurez compris mes études me passionnent et m'aident à m'épanouir... J'espère que ce témoignage vous aura parlé, appris des choses, peut être même intrigué... Si vous vous posez encore des questions, n'hésitez pas à me contacter via la plateforme, je serais enchantée de prendre le temps de vous écouter ! ;)

Aléna, 21 ans

Médecine (diplôme d'État)

Le Diplôme d'Etat de Conseiller en Economie Sociale Familiale m'a permis d'avoir une expérience de stage plus complète qu'en BTS. Il m'a également permis de prendre en compte la différence entre être Technicien en ESF (avoir les apports théoriques) et Conseiller en ESF (avoir l'approche de terrain, l'aspect "social"). J'ai également découvert les différents métiers disponibles avec le DE CESF (autre que CESF).

Shamy, 22 ans

Sage-femme

Après avoir passé un bac ES - Economie & Social -, me voilà, plongé dans mon rêve d'adolescent : la filière Sage-Femme. Aussi loin que je puisse me souvenir, ce travail a toujours été une vocation en moi. Certain.e.s auraient préféré la médecine générale, d'autres la pédiatrie... Mais l'entre-deux, quand le médical se mêle à l'accompagnement, l'écoute, la bienveillance, la douceur : c'est la filière Sage-Femme qui se démarque. Chaque année d'apprentissage me fait aimer davantage mon futur métier. Mes projets fleurissent à foison : ouvrir un cabinet ? Faire du domicile ? Exercer en hôpital ? Il faut continuer d'avancer et écouter ses désirs pour le savoir. En Sage-Femme, tout est possible. Tu peux te spécialiser ; décider de consacrer une partie de ta vie à l'hôpital, et l'autre en libéral. Tu peux te contenter de ton diplôme, ou bien les collectionner : échographie, gynécologie, conseiller.e en lactation... Le panel de spécialisation est presque infini. Tu verras que ce métier est un assemblage de plusieurs : soins infirmiers, psychologie, sociologie, gynécologie... Et non pas que des accouchements ! Personnellement, ce que je trouve le plus beau dans ce travail, c'est participer à l'accompagnement des familles qui se construisent. Qui se reconstruisent. Qui apprennent. Qui aiment, qui chérissent... C'est commencer avec elles, un chemin si long à l'avenir. Les guider dans leur rôle de parents, qui durera - nous l'espérons -, toute leur vie. Et me voilà, à 21 ans, en troisième année déjà. Dans un autre pays, apprenant des choses tout à fait différentes du mien. France et Belgique sont voisins, pourtant les modalités sont tout aussi variables ; et c'est ce qui m'enrichi davantage. Etudes en Belgique, stages en France. Diplôme reconnu dans toutes l'UE. Quelle sera la suite ? ;)

Pauline, 21 ans

Infirmier

Bonjour à toutes et à tous, je tenais à faire un "flash back" sur mon année de terminale; année assez stressante entre Parcoursup, le bac (et le confinement qui est venu se mettre au milieu). Toute l'année j'ai entendu que "en sortant d'un baccalauréat économique et social, je ne pourrai jamais être admise en IFSI avec ce baccalauréat". Est venue l'épreuve de Parcoursup; la boule au ventre parce que j'avais mis une seule alternative à cette formation, pour ne pas rester en stand-by pendant un an et enrichir mes connaissances, mais qui ne m'intéressait que peu. Puis à la mi mai, j'ai été admise, certes sur liste d'attente, dans toutes les IFSI que j'avais demandé; et aucun de mes professeurs ne m'a cru. Alors vraiment, à l'approche des examens conjointement à la plateforme Parcoursup; croyez en vous!

Erell, 23 ans

Orthoptie

Qu'est-ce que l'orthoptie ? L'orthoptie est la "kiné" des yeux: L'orthoptiste va s'occuper de prendre en charge des patients de tout âge atteints de strabismes (patients qui louche), de pathologies oculaire (Myopie, Hypermétropie, DMLA, Cataracte) ou encore de pathologie des paupières et des différentes structures de l'oeil (Cornée, rétine.....). Il peut également s'occuper de la rééducation oculaire de patients strabiques et prendre en charge des patients atteints de troubles scolaires, pathologies DYS..... (Il interviendra très souvent dans ce cas au sein d'une équipe pluridisciplinaire avec des Orthophonistes (logopèdes), ergothérapeutes, psychomotriciens, l'enseignant.... Au cours de mon premier stage, j'ai eu l'opportunité d'assister a des prises en charges de rééducation strabiques ainsi que des prises en charges d'enfants dyspraxiques avec difficultés scolaire. Pour mon deuxième stage, pendant 1 mois j'ai observé divers domaines de l'orthoptie et j'ai eu la chance d'assister à des opérations en bloc opératoire (chirurgies de paupières et chirurgies de strabismes) c'était top ! Où peut-il travailler ? Il travaillera soit en cabinet libéral soit en hôpital. Que faire après ? Une fois diplômé en Orthoptie, tu peux directement exercer ton métier à l'issue de tes études ou te spécialiser dans divers domaines (neurologie, neuro-ophtalmologie....). Je pense peut-être me spécialiser en neuro-ophtalmologie pour m'occuper d'enfants dys ainsi que de patients ayant des pathologie neuro-ophtalmologiques. Faire ses études en Belgique, diplôme reconnu en France ? Mon inscription en Belgique a été très facile et rapide: il a juste fallu que je m'inscrive en remplissant un dossier (il n'y a pas de concours contrairement à la France). Suite à cela, l'école te rappellera à une certaine date qu'il ne faudra pas louper (confirmation de ton inscription: l'école a appelé mes parents très tard la nuit, je ne cache pas que se sont mes parents et non moi qui a répondu ahah). Cet appel est très important puisque chaque année dans chaque promos il y a 50% des élèves qui sont français et 50% des élèves qui sont belges et pour faire parti de ses 50% d'élèves français, il faut passer par cet appel. De plus, le diplôme est reconnu en France ! Je te parlerai de cette filière plus en détail et répondrai à toute tes questions avec plaisir au cours d'un appel ;)

Claire, 25 ans

Médecine

Si vous voulez étudier en médecine, il est préférable de commencer par une prépa. Il existe plusieurs prépa concours médecine, à différents prix. Je conseillerais d'avoir un bon PC, type Mac pour pouvoir avoir le plus de facilité à taper vos cours. Pour simplifier votre année, être en binôme est une bonne solution, l'un prend les schémas et l'autre tape le cours. Il faut être motivé, ne pas compter ses heures de travail. C'est une année compliquée avec beaucoup de compétitivité mais si c'est votre vocation, foncez !

Anaïs, 22 ans

Ostéopathie, Chiropractie

Les études d'ostéopathie sont pour moi les études parfaites pour lier professionnalisme et théorie . En effet avant je voulais être vétérinaire mais mes résultats scolaires ne me l'on pas permis . Ces études on pour moi été une réelle vocation grâce à stages d'immersion dans des écoles . Pour moi l'ostéopathie est un métier très complet , il est difficile de s'ennuyer . Si vous cherchez un métier épanouissant n'hésitez pas !

Gabriel, 22 ans

Médecine (diplôme d'État)

Je suis rentré en études supérieur en 2018 alors que j'avais 17 ans. j'ai intégré la filière PACES (actuellement PASS) qui est réputée pour être un des concours les plus compliqué de la nation. Sans trop savoir à quoi je devais m'attendre, me voilà dans un amphithéâtre avec 500 personnes autour de moi. On avait seulement 4heures de cours par jour, soit le matin soit l'après midi selon notre nom de famille. C'est très impressionnant et complètement déroutant, on est tous entassé, en sachant que seulement 95 sur ces 1000 personnes seront prises en médecine. Puis on se dit que 4heures de cours par jour à travailler ce n'est rien, ou du moins pas si horrible. Il suffit de travailler un cours pour se rendre compte de ce que c'est. Je faisais du 8h-23h chaque jour en espérant passer. J'ai du faire deux années pour avoir ce concours, et ma deuxième année s'est clairement mieux passée, j'ai réussi à mieux appréhender les conditions de l'examen, à comprendre comment je fonctionnais et surtout à comprendre comment apprendre parfaitement chaque cours. J'ai donc réussi dans ma première année à être 200eme, et lors de ma 2nde année à être 56eme. Cette année est accessible à toute personne se donnant réellement les moyens de réussi, à tous ceux qui ont une volonté de fer, à tous ceux qui auront la hargne de vaincre. Au diable l'élève de Terminale, j'ai un ami qui a eu son BAC à 10.5 de moyenne et il a fini 6eme du concours. Une connaissance du lycée, première de la classe, et idolâtrée par le corps enseignant, elle n'a pas eu le concours. Dans cette filière les cartes sont redistribuées, on a l'occasion de changer ce que l'on veut devenir par la seule force de notre détermination et de notre capacité intrinsèque.

Chloé, 28 ans

Santé

L'EHESP est une très bonne école. Comparativement à la fac, c'est une vraie plus value d'y suivre son master : une équipe éducative compétente et investie, avec des intervenants et enseignants-chercheurs tous experts de leur sujet. Un réseau fort, des promos soudées autour des projets. Dans les masters, on retrouve des profils d'élèves différents permettant d'avoir des échanges riches. Le prestige de l'école par la suite aide pas mal dans la recherche d'un emploi. Et petit bonus : la Bretagne !! Ahhh quelle belle région...