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Un Conseiller en Economie Sociale Familiale, CESF est un travailleur social au même titre qu’un éducateur spécialisé ou un assistant social par exemple.
Quelles missions ?
Le CESF est considéré comme un expert de la vie quotidienne. Il a principalement pour mission d’accompagner les personnes dans les actes de la vie quotidienne (accès aux droits, conseil sur le quotidien (entretien, logement, gestion budgétaire, …), dans l’insertion sociale et professionnelle, tout en mettant en valeur leurs potentialités et en favorisant leur autonomie.
Il faut noter cependant que ses missions dépendent de l’endroit où exerce le CESF.
Ou peut-il exercer ?
Il peut exercer ses fonctions auprès de multiples publics (personnes en difficultés, personnes étrangères, personnes en situation de handicap, personnes âgées, …) dans diverses institutions, publiques ou privées (par exemple les Foyer de Jeunes Travailleurs (FJT), les Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS), les Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA), Caisse d’Allocation Familiales (CAF)... et bien d’autres !).
Quel plan d’étude ?
Afin d’être CESF, il faut posséder le Diplôme d’Etat de Conseiller en Economie Sociale Familiale qui est un diplôme de niveau II (équivalent licence).
Ce diplôme s’obtient en 1 an d’étude après un BTS Economie Sociale Familiale (en 2 ans) ou par une validation des acquis d’expérience.
CESF, mais pas que…
Le DECESF donne accès au métier de CESF mais aussi à d’autres.
Pour plus de renseignements sur les métiers ou sur la formation, n’hésite pas à prendre rendez-vous !
Au sortir de la terminale, les contours de mon orientation restaient encore flous. J'avais tenté le concours commun des IEP sans trop me préparer à l'épreuve, espérant m'en sortir sans avoir trop travailler les sujets au préalable. Bien entendu, cette expérience s'est soldé par un échec. Je n'ai pourtant pas pour autant renoncé à mon objectif d'entrer au sein de la formation Sciences Po. Cette formation représentait à mes yeux une opportunité de bénéficier d'un enseignement pluridisciplinaire, stimulant intellectuellement et ouvrant sur le monde (j'ai été particulièrement séduite par la 3ème année à l'étranger obligatoire) . N'ayant aucun domaine spécifique dans lequel je voulais axer mes études, tout comme n'ayant aucune vocation à exercer tel ou tel métier, j'ai donc décidé de poursuivre cet objectif : réussir le concours commun aux IEP. En recherchant les diverses formations qui permettaient de préparer à ce concours, j'ai découvert celle de l'Université de Lille. L'Université de Lille proposait une classe préparatoire aux concours des IEP adossé à une licence soit d'Histoire, de Littérature ou de Philosophie. Cette formation étant limité en nombre de place, les candidats étaient acceptés sur dossier et lettre de motivation. Alors que les premières réponses d'APB (ancêtre de parcoursup) sont tombées, je me suis retrouvée en liste d'attente sur cette formation. A défaut d'avoir connu parcoursup, j'ai connu la période d'incertitude resultant de la "première phase" qui nous laisse désorienté et anxieux quant à notre avenir. Néanmoins, j'ai finalement eu la chance d'être accepté dans cette formation. Rapidement, la qualité des enseignements dispensés nous ont permis d'acquérir un savoir et une méthodologie efficace, qui me servent encore aujourd'hui dans mes études. Nous étions répartis en 3 classes avec de petits effectifs, permettant de mettre en place un véritable accompagnement des élèves par les enseignants. Cette année en classe préparatoire, m'a permis d'élaborer de nouvelles méthodes de travail, plus particulièrement celle de travail de groupe. La solidarité et l'entraide sont de mise au sein de la formation, se préparer au concours est une activité qui s'exerce en groupe, en se stimulant les uns des autres, en débattant ensemble. Ainsi, je considère cette formation comme un atout, un atout pour l'ouverture culturel qu'elle nous procure, un atout pour l'enseignement dont elle nous dispense et la méthodologie qu'elle nous pousse à appliquer. Les matières abordées concernent les matières du concours, à savoir histoire, anglais, espagnol, culture générale... auxquelles s'ajoutent celle de la licence choisie. Bien évidemment, on ne peut parler de cette formation sans parler de la rigueur et de l'assiduité au travail qu'elle implique. Néanmoins, son modèle reste calqué sur celui de l'Université, c'est-à-dire que le travail demandé est avant tout du travail personnel nécessitant recherches et lectures. Par conséquent, il y a peu de "devoir maison" car l'on considère que le travail est avant tout un investissement personnel.
Quand je suis rentrée en prépa littéraire, j'ai été déboussolée de me retrouver face à des élèves qui travaillaient autant ! Si certains moment ont été durs mentalement et stressants, jamais je n'ai autant profité en cours, autant appris, ou étudié de façon aussi riche. Paradoxalement je garde un souvenir génial de ces trois années et j'y ai créé des amitiés solides. Si tu as des questions, des doutes, des peurs à propos de l'hypokhâgne, de la khâgne (et la khûbe !), n'hésite pas à me contacter pour prendre rendez-vous !
Au bout du deuxième essai, j'ai enfin réussi à intégrer Sciences Po Paris en Master ! J'étudie aujourd'hui la théorie politique à l'école doctorale. Je suis très satisfaite de mon choix, et je profite de l'émulation intellectuelle offerte par cette école. Je me prépare à écrire une thèse et faire de la recherche. Si tu es intéressé.e par ce débouché relativement méconnu, n'hésite pas à prendre rdv pour me poser des questions ! Je serai également ravie de pouvoir t'éclairer à propos de Sciences Po et des modalités d'entrée :)
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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