Dans cet article je vais tenter de vous éclairer sur l'intérêt, selon moi, d'une licence en Arts Plastiques. En effet, j'ai l'impression que le but de cette licence est parfois mal compris, que ce soit avant d'y candidater ou bien une fois au sein de la formation. Voici une liste non-exhaustive des points que j'ai relevés concernant l'utilité de faire une licence en Arts Plastiques, j'espère qu'ils pourront vous aider à y voir plus clair !
• Se découvrir
De mon point de vue, cette licence permet de prendre son temps. Étant assez large et englobante, elle permet de se laisser le temps de savoir où l'on est, qui l'on est et où l'on va. En abordant diverses pratiques en surface, vous allez pouvoir vous découvrir peu à peu, trouver ce qui vous anime, ce qui vous attire, où vous vous sentez le mieux, et ce, même si vous pensez déjà savoir ce que vous aimez et ce que vous voulez faire. Laissez-vous la liberté de tenter des choses et ne vous bloquez pas sur vos idées. A titre personnel, je suis arrivé en L1 en pensant que je voulais devenir enseignant en Arts et tatoueur, pour au final découvrir que je n'étais fait ni pour l'un ni pour l'autre et j'ai fini par me tourner vers la médiation et le journalisme culturel. Les différents projets que vous allez être amenés à faire seront l'occasion de développer vos centres d'intérêts si vous en avez déjà certains de très définis, mais également de vous laisser porter par vos envies et vos inspirations, et vous constaterez qu'une pratique personnelle et singulière va se tisser naturellement sans que vous ne vous en aperceviez. Laissez vous le temps, ne vous mettez pas la pression, considérez que la licence est simplement l'occasion d'apprendre à vous connaître.
• Découvrir le vaste monde de l'art
Une licence, par sa nature englobante dont je parlais plus tôt, va vous permettre d'aborder le monde de l'art sous toutes ses coutures et de découvrir des aspects que vous ne soupçonniez même pas. Parce que, vous vous en doutez, l'art ne consiste pas seulement dans le fait d'être artiste, vous allez pouvoir découvrir et expérimenter différentes pratiques, étudier et faire des recherches sur une multitude de sujets. Les licences en général, et particulièrement celle en Arts Plastiques, s'inscrivent souvent dans une dynamique pluridisciplinaire, ce qui va vous permettre de toucher un peu à tout et parfois même de vous découvrir une passion insoupçonnée. Par exemple, un de mes amis à fait une licence en Design d'espaces à l'Université de Strasbourg, pour au final se rendre compte qu'il était particulièrement intéressé par le domaine de l'Urbanisme, dans lequel il va effectuer son Master. Ainsi, ne considérez pas votre Licence comme une perte de temps, mais simplement comme le moyen (et le temps), qu'il vous a fallu pour vous rendre compte de qui vous étiez et de ce que vouliez faire.
• Prise d'autonomie
Contrairement à différentes autres formations, comme les écoles de Beaux-arts par exemple, la licence en Arts Plastiques projette les étudiant.e.s dans une grande forme d'autonomie. Certain.e.s perçoivent ça comme une liberté, d'autres comme un véritable plongeon dans le vide. En effet, acquérir autant d'autonomie rapidement en sortant du lycée n'est pas chose aisée et vous pourrez parfois vous sentir perdus. Néanmoins, sachez que les enseignant.e.s et le personnel de scolarité est généralement parfaitement enclin à vous guider, notamment dans vos démarches administratives et logistiques. Par contre, il est vrai qu'il va vous falloir acquérir rapidement une autonomie dans le travail et dans la manière de vous organiser. Pas de panique, même si c'est parfois plus facile à dire qu'à faire, il suffit en général de suivre votre intuition, de correctement écouter en cours et de toujours vous y prendre à l'avance pour éviter des complications de dernière minute. Dans tous les cas, même si elle peut s'avérer compliquée au début, la prise d'autonomie vous sera très bénéfique, tant personnellement que professionnellement, et vous permettra de prendre des initiatives et de saisir des opportunités enrichissantes. Néanmoins, si vous sentez que vous éprouvez de réelles difficultés à gérer les cours et que vous vous sentez submergé, n'hésitez pas à vous rapprocher de votre enseignant.e référent.e ou de votre scolarité car il existe, dans la majeure partie des facultés, des services d'accompagnement et de tutorat pour vous aider à gérer cette soudaine prise d'autonomie. Enfin, considérez que la licence c'est l'occasion d'apprendre à apprendre !
• Débouchés après une Licence ; est-ce que la Licence mène quelque part ?
C'est toujours LA grande question, à laquelle même certains étudiant.e.s et enseignant.e.s ne savent pas vraiment répondre et c'est un peu le sujet qui fâche. Voici donc mon point de vue.
De manière générale, peu importe la filière, il est vrai qu'une licence ne vous mènera pas forcément là où vous souhaitez aller. Cependant, elle ne sert absolument pas à rien puisqu'elle a le mérite d'être utile vis-à-vis de tous les points cités plus haut. La peur de ne pas avoir de débouchés ne devrait pas être un frein à s'engager dans des études qui nous plaisent, même si, dans le contexte actuel, je conçois parfaitement cette réticence. Pour résumer je dirais donc que la licence c'est le temps qu'il faut pour apprendre à vous connaître et savoir ce que vous voulez faire. En partant de là, on pourrait donc dire que la licence est un peu une introduction (un peu longue je vous l'accorde), au milieu de l'art. Le but étant de devenir "spécialiste" ou "expert" dans un domaine spécifique, j'aurais tendance à conseiller de poursuivre vers un Master (2 ans) qui vous permettra de concrétiser, selon la spécialité que vous choisissez, les centres d'intérêts et les compétences que vous avez acquis durant votre Licence.
Cependant, je conçois aussi parfaitement que faire de longues études ne tente pas tout le monde ! Dans ce cas, et c'est même parfois une très bonne option, je peux vous conseillez de vous diriger directement vers une voie professionnalisante en effectuant des stages en entreprise ou des services civiques. Cela vous permettra d'acquérir beaucoup d'expériences concrètes et stimulantes, qui sont des fois plus valorisantes et valorisées sur le marché de l'emploi que de longues études. L'une des options n'est pas meilleure que l'autre et c'est vraiment selon le profil et les envies de chacun.e. Néanmoins ce qu'il faut retenir, c'est de ne pas vous attendre à trouver le job artistique de vos rêves directement après une licence, malheureusement. Le monde de l'art est vaste et riche, il serait dommage de se contenter d'une licence alors que c'est un domaine qui offre une large variété d'options et de passerelles.
Pour conclure, je dirais que la licence constitue l'occasion de prendre son temps, de ne pas s'engager trop vite dans une voie trop spécifique, de pouvoir toucher à tout, de faire des rencontres, d'apprendre à se connaître et de trouver sa place dans le monde de l'art. Ce n'est pas une formation "poubelle" comme on aurait tendance à le penser, tout dépend de l'envie qu'on y met et de ce qu'on en fait. Le problème étant que trop peu de gens s'informent sur l'intérêt d'une licence et s'y engagent par dépit ou par manque de connaissances. J'espère que grâce à mes différents articles, ça ne sera pas votre cas et que vous trouverez, licence ou pas, la formation dans laquelle vous vous sentez le mieux !
Bon courage à tous ceux et celles qui souhaitent s'orienter vers une Licence d’arts plastiques, et si vous avez des questions ou besoin de plus de précisions, n'hésitez pas à me contacter !
Mon instagram : xvzigaa
En tant qu'expatriée du cycle d'ingénieur chimiste, je peux me permettre de revenir sur cette expérience. Tout d'abord qu'est-ce qu'une "prépa intégrée" ? Eh bien c'est une formation en 2 ans qui, comme les CPGE classiques, offre la possibilité d'intégrer une école d'ingénieur dans un domaine spécialisé mais, gros avantage : SANS LES CONCOURS ! Pour les CPI de la Fédération Gay-Lussac (écoles d'ingénieurs chimstes), la sélection se fait par le dossier (donc oui il faut travailler pendant les deux ans) via un inter-classement national entre les 5 CPI (Rennes, Clermont-Ferrand, Lille, Strasbourg et Pau). On peut dire que c'est tout bénef alors ! Le seul inconvénient, c'est qu'il faut être sûr de vouloir faire de la chimie dès l'orientation post-bac, parce que la réorientation n'est pas des plus faciles (je parle par expérience) MAIS PAS IMPOSSIBLE ! Donc si la chimie te tente et que tu es sûr.e (ou presque) de vouloir jouer les apprentis sorciers en laboratoire, ce cursus est pour toi ! Comment ça se passe ? La formation se déroule en 2 ans ou tu vas apprendre les bases fondamentales de la chimie, mais tu ne vas pas échapper aux mathématiques et à la physique appliquée. L'avantage de la CPI par rapport aux CPGE est le mode "école d'ingénieur" : tes cours sont organisés en "modules" et non en matières comme au lycée, donc tu auras des professeurs spécialisés dans le domaine qu'ils vont t'enseigner. Les nombreux modules peuvent aussi t'aiguiller sur ton choix d'école après la prépa (chimie organique, chimie des matériaux, génie chimique...). Bon, on ne va pas se mentir, la CPI reste une prépa, donc tu vas bosser, beaucoup. Après tu peux te la jouer à l'arrache mais ce n'est pas le lycée, ça ne fonctionnera pas longtemps à moins que tu sois un génie. Donc le travail régulier est nécessaire (prépare tes TD !) et un GROS "bachotage" avant chaque examen est souvent obligatoire (refaire plusieurs fois les TD, fais les annales précédentes). Malgré ce travail important, cela reste très supportable par rapport aux prépas classiques avec leurs khôlles et leur DS (souvent le samedi matin). Comment décrire l'ambiance de la prépa ? Pour la CPI à Sigma Clermont, les promos sont de 50 élèves chaque année, ça permet de tisser un lien entre tous les élèves et, malgré les différentes affinités de chacun, on arrive à tous se connaître (y compris avec ceux en 2e année ou les futurs 1er années). L'esprit de compétition est peu présent (après cela dépend des promotions), on favorise surtout l'entraide (organisation de tutos, sessions de révisions en groupe à l'école etc...). Suivant les promotions, les élèves sont plus ou moins soudés et font souvent des activités ensemble (et oui on a le temps !). GROS POINT FORT DE LA PREPA : on est au sein d'une école ingénieur donc, dès qu'on est majeurs, on peut avoir accès aux soirées ingénieurs de Sigma qui sont, pour certaines, monstrueuses. En étant sérieuse, l'école laisse énormément de liberté et de ressources pour les élèves dont l'accès libre aux salles, la possibilité de rester tard le soir mais aussi de venir les samedis, ça aide vraiment à favoriser le travail en groupe et un vrai dynamisme. De plus, les professeurs, contrairement à la plupart au lycée, sont là pour vous accompagner, ils répondent à vos questions et veulent que vous réussissiez, ils ne cherchent pas à vous enfoncer plus bas que terre. Comment se passe le choix d'une école ? Après les deux ans de prépa, tu dois formuler tes voeux sur une plateforme. Par défaut, tu postules à toutes les écoles, tu dois juste les classer par "favoris". L'avantage de la CPI sur ce point, c'est que tu peux intégrer de grandes écoles de chimie en travail de manière régulière et sérieuse que, en passant les concours après CPGE, tu n'aurais même pas pu envisager. Mon expérience ? Pour ma part, je n'ai pas joué le jeu jusqu'au bout. D'une nature peu travailleuse, avec des facilités certes, mais peu travailleuse, je me suis vite rendue compte que je n'allais pas pouvoir continuer comme au lycée. En deuxième année, en me rendant compte que ma vocation ne se trouvait pas dans la chimie, j'ai entrepris une réorientation et démissionné de l'interclassement. Je suis quand même allée jusqu'au bout de la prépa afin de valider mes 2 ans et, par conséquent, d'avoir une équivalence L2 chimie (possible car tu peux t'inscrire en parallèle à l'UCA pour valider tes années universitaires) et de pouvoir intégrer directement une L3. Si vous souhaitez vous lancez dans cette formation, le seul conseil que je pourrais vous donner est de (attention cliché) travailler régulièrement, surtout en groupe, mais gardez une activité pour vous, laissez vous le loisir de faire quelques sorties car OUI VOUS AUREZ LE TEMPS. La plupart des étudiants de ma promotion, travailleurs ou non, ont intégré une des écoles qui proposaient la spécialité qu'ils voulaient, donc tout est possible.
En t
Après avoir obtenu mon baccalauréat ES j’ai fais le choix d’intégrer la classe préparatoire au Diplôme de Comptabilité et Gestion (DCG) du lycée Marie Curie de Tarbes. Après trois ans, j’en tire les conclusions suivantes. Selon moi le DCG se démarque des autres licences par la richesse du programme enseigné. Il permet d’être compétent sur une multitude de domaines qui dépasse la seule comptabilité, afin d’acquérir un bagage de connaissance important notamment en droit, fiscalité, finance, gestion et j’en passe. Ce diplôme se caractérise également par le suivi renforcé qu’il offre. En effet c’est toute une équipe pédagogique compétente à la disposition des étudiants avec notamment un système de suivi personnel et d’évaluation performant. Sur rythme de prépa c’est un diplôme qui ne s’acquiert pas sans travail et rigueur tout au long des trois ans sur l’ensemble des unités d’enseignements qui le compose. Finalement, le DCG m’a permis d’obtenir une licence reconnu par les employeurs et les directeurs d’Ecoles et d’Universités, mais aussi et surtout d’acquérir une méthode et une rigueur de travail qui me permettent de me démarquer dans le cursus que je poursuit actuellement. Ayant majoré mes années de DCG je suis la preuve qu’avec du sérieux et le suivi d’une équipe pédagogique de qualité on peut mettre toutes les chances de son côté pour avancer dans les études post-bac. Que la suite se fasse en Master ou dans le monde professionnel, le DCG est une opportunité à saisir que je ne peux que conseiller. Mehdy Azariz Master Conseiller Spécialisé en Banques et Assurances et apprenti au Crédit Agricole Pyrénées Gascogne.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui
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