Le Master art ça paraît être le rêve: pas beaucoup de boulot, des évènements à droite à gauche tout les soirs et soirée étudiantes le jeudi. En réalité, le Master Art c'est une petite promotion, une proximité prof/élève et des désagréments en création de projet. C'est beaucoup d'apprentissage culturel aussi, c'est enrichissent et formateur. Bref, le Master Art c'est cool!
Je suis arrivée en licence de psychologie sans vraiment savoir quoi faire. En fait, suite à mon échec en PACES, j'étais complètement déboussolée. J'ai donc chercher quelque chose à faire de ma vie, qui ne me mettrai pas autant de pression que la PACES, et qui me permettrai d'avoir accès à un métier qui me conviendrai. J'ai donc choisi la psychologie, et suis partie de mon île (la Guadeloupe), pour étudier en Métropole. J'avais peur au début, car, sortant d'une filière technologique qui rassemble la santé et le social, je pensais avoir énormément de lacune vis à vis des cours qui seraient plutôt littéraires. Cependant, cette année m'a montré que rien est impossible avec du travail. De plus, la psychologie n'est pas, comme je le pensais, que pour les profils littéraires, mais elle peut rassembler plusieurs types de profils.
Tout d'abord, il faut savoir que le DCG est un dilplôme d'état. La session d'examens est en mai/juin et il n'y a pas de rattrapages. Lorsque je suis arrivée en DCG, je venais de sortir de 6 mois de vacances, vu que j'avais arrêter la fac de médecine au bout d'un semestre. J'étais donc très motivée pour recommencer à nouveau mes études. Les premiers mois étaient compliqués, venant d'une filière scientifique, je n'avais jamais fait de comptabilité ni de droit. Mais on s'adapte vite et les compétences acquises pendant le lycée (en filière scientifique) ont permis d'avoir des facilités dans certaines matières comme le Système d'Information et Gestion. Le rythme de travail était soutenu (mais après la médecine je me sentais en vacances), des contrôles hebdomadaires, du travail à la maison etc. comme au lycée avec des nouvelles matières. Cependant, nous avions un accompagnement de qualité et nous étions plus que prêt pour passer les examens à la fin de l'année. La deuxième année était la plus compliquée en raison de deux matières de droit à passer (cela peut varier selon les établissements). Ainsi, j'ai travaillé tout au long de l'année et les examens se sont bien passés malgrè le stress. La troisième et dernière année était la plus intéressante avec la rédaction du rapport de stage, les professeurs sont à l'écoute et passent beaucoup de temps à nous conseiller sur sa rédaction. Ainsi, il y avait une pression supplémentaire du fait du délai, les rapports de stage étaient à rendre en mars (40 pages). Cette année je m'étais également investie dans l'association des étudiants de notre école, cela nous a permis de renforcer les liens dans la filière et montrer aux plus jeunes les différentes possibilités après le DCG, car le DSCG n'est pas la seule option (sauf si on veut devenir expert-comptable). Une fois les examens écrits passés, il y a eu l'oral du rapport de stage devant un professeur et un professionnel. Cette épreuve fait paniquer plus d'un, mais, en règle générale, elle se passe bien. L'attente jusqu'à fin août était interminable pour les résultats au DCG, mais mon travail a porté ses fruits et j'ai obtenu mon diplôme.
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N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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