Lorsque je suis arrivé en Norvège en août 2018 pour faire un Bachelor in Business Administration, je me suis vite rendu compte que le niveau de vie dans ce pays scandinave est fidèle à sa réputation, c'est-à-dire très élevé. J'ai alors fixé l'objectif de rentrer en France avec la même situation financière que lorsque je suis arrivé en Norvège. Pour cela, une seule solution : trouver un job étudiant à côté de mes études.
Ne connaissant absolument personne en Norvège, j'ai proposé mes services sur les groupes Facebook locaux de petites annonces. J'avais déjà quelques expériences en vente et en marketing, mais c'est dans un tout autre domaine que j'allais me diriger... Le responsable d'un restaurant chic de la ville où j'étudiais était à la recherche de nouvelles personnes pour créer une nouvelle équipe. Il m'a donc contacté pour un premier entretien qui a débouché sur un essai concluant : j'étais engagé comme serveur.
Au niveau de l'expérience en tant que serveur, je partais réellement de zéro. J'avais tout à apprendre et j'ai dû me lancer sans réfléchir dans l'aventure : apprendre la carte, comprendre comment se coordonnent la cuisine et la salle, savoir conseiller les clients, connaître tous les gestes qui font gagner en productivité... Évidemment, j'ai fait beaucoup d'erreurs au début et j'avais du mal à m'affirmer et à communiquer avec les clients car je ne me sentais pas à l'aise avec l'anglais (tous mes échanges au travail se faisaient en anglais). Avec le temps, c'est devenu de plus en plus facile et ce qui me paraissait insurmontable au début me paraissait désormais facile et ordinaire.
Le restaurant dans lequel je travaille est assez réputé et plutôt haut de gamme, donc il y a également tout un code comportemental à respecter en tant que représentant de l'établissement. En l'espace de quelques semaines, j'ai découvert un environnement que je ne connaissais pas du tout et qui ne m'attirait pas plus que ça à l'origine. Et surtout, ce job étudiant me permettait de financer mon année en Norvège !
Au bout de quelques mois en service, je commençais à me lasser de ce poste et j'étais de plus en plus intéressé par le rôle de barman qui me semblait plus ludique et stimulant. J'ai donc commencé à apprendre de mon côté, principalement sur Internet, et des collègues barmen m'ont également appris beaucoup de choses. Comme toute nouvelle expérience, il y a un moment où il faut passer de la théorie à la pratique et je pense que c'est à ce moment que l'apprentissage est le plus concret. Évidemment, mes cocktails n'étaient pas parfaits au début mais je me suis accroché et j'ai persévéré pour convaincre la direction de me laisser une chance pour ce nouveau poste que je visais.
De serveur, je suis passé à "back-bar", sorte d'antichambre avant le poste de barman qui est l'équivalent d'un commis de cuisine mais pour un bar : mon rôle était de faire en sorte que les barmen perdent le moins de temps possible avec des tâches secondaires. Ce n'était donc ni facile ni très intéressant, mais je devais éplucher les feuilles de menthe, remplir les bacs à glaçons, mettre à disposition les shakers pour les barmans, aller chercher des bouteilles dans la réserve... Même si ce n'était pas très stimulant, cela me permettait d'être au plus proche des barmans pour observer leurs gestes et ainsi apprendre. En situation de rush, je passais barman pour aider mes collègues à tenir le rythme.
Et enfin, après des semaines de "back-bar", me voilà promu barman! Et c'est à partir de ce moment que j'allais plus travailler pour le plaisir que pour l'argent car je prenais du plaisir à servir les clients, à préparer mes cocktails en y mettant tout mon coeur pour qu'ils soient le plus réussi possible.
Il ne faut pas non plus oublier que travailler dans la restauration signifie souvent faire des horaires de nuit. Je travaillais environ 2 soirs par week-end, de 18h à 5h. Toutefois, j'ai pris du plaisir à me lancer dans cette aventure, des collègues sont devenus des proches amis, j'ai pu connaitre plusieurs postes et j'en garde de bons souvenirs.
La conclusion, c'est qu'il faut parfois tenter sa chance même si au début, on n'y croit pas forcément... Je n'avais aucune expérience en restauration, je ne connaissais rien de ce domaine, j'avais un niveau en anglais pas forcément incroyable et pourtant j'ai tenté ma chance et j'ai réussi à travailler un an, en parlant uniquement anglais et en apprenant sur le tas!
Si tu hésites à postuler dans la restauration pour un job étudiant, si tu es déjà serveur/barman mais que tu cherches des conseils pour progresser ou si tu veux des infos sur étudier en Norvège, n'hésite pas à me contacter via mon profil Study Advisor!
En quoi consiste la REES (Réforme d’Entrée aux Études de Santé) ? 1- Apparition de nouvelles voies pour accéder aux formations médicales : L’accès aux filières médicales ou MMOPK (Maïeutique- Médecine - Odontologie-Pharmacie- Kinésithérapie) n’est plus unique comme au temps de la PACES mais maintenant double. En effet, pour y accéder vous pouvez intégrer un PASS (= Parcours d’Accès Spécifique Santé) ou bien intégrer une L.AS (= Licence avec Accès Santé). En fonction de votre faculté le pourcentage d’étudiants issus du PASS ou bien du qui intégreront la 2ème année de MMOPK est variable et sera amené à se modifier aux cours des années. On considère cependant que la moitié voire même les trois quarts des étudiants pris en 2ème année seront issus du PASS pour la plupart des facultés. A- PASS : Le PASS est la voie d’accès aux études de santé qui se rapproche le plus de la PACES. Cependant, des modifications ont été apporté au format antérieur notamment par la séparation du programme en deux parties : Tronc Majeur (75 % du volume horaire) et Tronc Mineur (25 % du volume horaire) . Egalement, l’une des grandes nouveautés de cette réforme est le fait que l’étudiant ne pourra plus redoubler sa première année afin de favoriser la réorientation. a- Le Tronc Majeur : Le Tronc Majeur correspond aux matières « Santé » et reprennent les matières de l’ancien programme : - UE1 : Chimie et Biochimie - UE2 : Biologie cellulaire, Histologie et Embryologie - UE 3 : Physique et Biophysique - UE4 : Biomathématiques, Biostatistiques et probabilité - UE5 : Anatomie - UE6 : Initiation à la connaissance du médicament - UE7 : Sciences Humaines et Sociales et Santé Publique - UE8 : Physiologie et Matières spécifiques b- Le tronc mineur : Le Tronc Mineur qui correspond à une matière qui n’a rien à voir avec les filières MMOPK. Ce dernier va varier en fonction de la fac. En effet, dans certaines facultés une liste de plusieurs matières sera proposée aux étudiants et ces derniers devront choisir celle qui les intéressent le plus, alors que dans d’autres facultés proposeront un tronc mineur avec plusieurs matières mélangées. c- La réorientation : Correspond à l’objectif principal de cette réforme, favoriser la réorientation des étudiants en cas d’échec au PASS. En effet, plusieurs issues vous seront offertes à la fin de votre année PASS en fonction de vos résultats : * Vous faites partie des « Grands Admissibles » : - Concerne les étudiants ayant obtenu les meilleurs résultats durant l’année PASS. - Ils entrent directement en L2 d’étude de Santé. * Vous passez l’oral : - Vous n’avez pas obtenus les meilleurs résultats de votre promotion mais vos résultats sont tous de même corrects. - Vous passez un oral qui, si vous êtes sélectionnés, vous permettra d’entrer en L2 d’étude de Santé. * Vous entrez en L2 de la licence votre matière mineure : - Vous avez obtenus au moins 10 de moyenne à votre année PASS cependant ni vos résultats ni votre oral ne vous a permis d’accéder à une L2 d’étude de Santé. - Vous poursuivez alors vos études dans une licence correspondant à votre tronc mineur ou bien une des matières de votre tronc mineur. - En fonction de vos résultats à la fin de votre licence, vous pourrez toujours retenter d’accéder aux études de Santé. * Vous êtes réorienté en L1 d’une autre formation par Parcours Sup : - Vous n’avez pas obtenu la moyenne à votre année PASS, vous devez alors obligatoirement recommencer une autre L1 dans une autre filière. B- La L.AS : Elle s’apparente d’avantage à une licence conventionnelle dans une filière donnée cependant, elle présente un module spécifique que l’on appelle « Accès Santé ». Le principe d’accès à la fin de votre L1 en L2 MMOPK est le même que pour le PASS, les meilleurs étudiants seront directement admis en L2 (les grands admissibles) pour les autres ayant obtenu plus de 10, un oral leur sera proposé et à l’issu de cet oral ils pourront soit entré en L2 MMOPK soit entrer en L2 de leur licence initiale. Ces derniers auront la possibilité de retenter leur chance à la fin de leur L2 ou de leur L3. ⚠️ Vous ne pourrez formuler que 2 fois une demande d’accès en étude de Santé au cours de votre licence. ⚠️ A bien vous renseigner auprès de votre faculté sur les licences qui ont cet accès Santé en fonction de votre académie ! 2- Intérêts de cette réforme: - Diversifier les profils des futurs professionnels de Santé - Favoriser les capacités individuelles de chacun par la possibilité de choisir une filière correspondant d’avantage à votre profil et ainsi optimiser vos chances de réussite. - Favoriser la réorientation afin de limiter le sentiment d’ « échec » de l’étudiant s’il n’est pas admis en L2 MMOPK et diminuer le risque de recommencer de 0. - Diversifier les connaissances des étudiants via le « Tronc Mineur » afin d’offrir à l’étudiant des connaissances autre que celles de Santé. 3- La disparition du numerus clausus ? Le numerus clausus ne disparaitra pas véritablement mais n’aura que son appellation qui sera modifié en devenant le « numerus apertus ». En effet, les études de santé resteront toujours autant sélectives car les facultés n’offriront qu’un nombre limité de place en L2 MMOPK en fonction de ses moyens. 4- L’avis d’une étudiante en médecine sur cette réforme : Personnellement, je pense qu’il est bon de vouloir modifier le système d’accès aux études de santé car il n’était pas optimal et juste pour tous. En effet, à mon époque, les profils d’étudiant sélectionnés étaient assez homogènes, c’est à dire des étudiants compétitifs, capables d’assumer une grande charge de travail et ayant une mémoire assez développée. Ceci, à mon sens défavorisait certains étudiants tout aussi motivés et compétents qui répondaient moins aux critères de sélections précédemment cités. Ainsi, en diversifiant l’accès aux études de santé notamment via le L.AS cela permettrait à des étudiants ayant des méthodes de travail ou d’intelligence différentes d’accéder aux études de santé ce qui, pour moi, est plus équitable. De plus, l’idée de « limiter la casse » à la suite d’un « échec » en première année en favorisant la réorientation est pour moi une très bonne chose car la frustration de devoir recommencer à 0 alors que l’on a passé une année à étudier du matin au soir est immense. Cependant, j’ai l’impression que cette réforme ne tient pas totalement ses promesses et n’est pas aussi innovante que ce qu’elle en a l’air. En effet, dans l’esprit de beaucoup d’étudiants cette réforme était un moyen d’augmenter le nombre de places en étude de santé et ainsi limiter la sélection extrême que devaient subir les étudiants qui voulaient y accéder. Or, comme démontré plus haut, cette réforme n’a pour fonction principale d’augmenter le nombre de places mais d’en favoriser l’accès à des profils plus variés. Egalement l’accès aux autres licences et la réorientation en L2 d’une autre filière en cas de moyenne supérieure à 10 était déjà possible à mon époque. J’ai donc peur qu’elle soit source de complications et de désillusions pour certains étudiants.
Quelque soit le Bac obtenu, le droit est une matière plus ou moins abstraite pour les nouveaux arrivants dans cette Licence puisqu'elle n'est pas étudiée au lycée. Un nouveau vocabulaire à intégrer, une organisation à trouver, tout ça souvent dans une nouvelle vie (avoir son appartement, son independance, nouvelles personnes...) autant de choses qui peuvent stresser. Pas de panique, j'ai trouvé mon rythme de travail en fin de L2 et me voilà aujourd'hui en M1 droit des affaires ! N'hésite pas à prendre contact avec moi car je me suis aussi posée beaucoup de questions, j'ai eu beaucoup d'inquiétudes et c'est avec plaisir que je tenterai de t'aider en répondant à toutes tes interrogations :)
La formation de ce Master est très complète, l'écologie fondamentale est complétée par l'analyse statistique, les compétences naturalistes et la réglementation. Elle ouvre les portes des bureaux d'études écologiques ou d'urbanisme (ex : Biotope, Dervenn, Urbalia…), associations de protection de la Nature (ex : LPO, WWF, The Nature …), collectivités locales (départements, régions, parcs naturels…) , Institutions (Ministère, CDC Biodiversité…), Conservatoires d'espaces naturels, entreprises (ex : Engie Green, compagnies minières…). Vous pourriez ensuite contribuer à la conception, la planification, la mise en place ou au suivi (ou tout cela en même temps) de projets qui s'appuient sur les services écosystémiques pour intégrer l'Homme dans son environnement, avec un minimum d'impacts négatifs. Les enseignants sont disponibles et réactifs pour les questions que l'on peut se poser ou les problèmes que l'on rencontre. L'ambiance à la fac est sympa, le campus est immense et accueille une biodiversité super riche, que l'on étudie en TP.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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