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Quelque soit le domaine, il faudra 10 semestres après le baccalauréat pour devenir ingénieur dont deux ans de Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (CPGE) et trois ans de cycle ingénieur. Ce cursus est équivalent à 300 ECTS validé par l’école. Pour entrer en cycle ingénieur, il est possible de passer soit par une classe préparatoire classique c’est-à-dire deux ans d’études pour se préparer à un concours d’entrée en école d’ingénieurs, soit par une classe préparatoire intégrée après avoir passé un concours en fin de Terminale et qui conduit à étudier pendant cinq années dans le même établissement. Il est possible que certaines écoles recrutent des candidats supplémentaires ayant eu un parcours cohérent et de bons résultats en BTS, IUT ou en université.
Concernant le diplôme d’ingénieur en Energie, selon les écoles, il existe une multitude de filières différentes : énergies renouvelables (énergie solaire, énergie photovoltaïque, énergie hydraulique, énergie éolien, biomasse, etc…), énergies conventionnelles (énergie nucléaire, énergie thermique,…), efficacité énergétique des bâtiments, le génie climatique, développement durable…
Les établissements permettant d’obtenir ce diplôme sont des écoles d’ingénieurs accessibles sur concours et en fonction des résultats scolaires des deux dernières années de lycée.
Beaucoup d’écoles d’ingénieurs proposent une formation initiale, c’est à dire en présentiel en cours. Cependant, il existe également un certain nombre d’établissement qui proposent de suivre ce cursus en alternance. La formation comporte toujours au total 28 semaines de stages ; la plupart du temps, il s’agit d’un stage en début de 4ème année et un stage de fin d’études en dernier semestre de la 5ème année.
Il y a actuellement 210 écoles, réparties sur toute la France, qui sont habilités à délivrer le diplôme d’ingénieurs.
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Les inscriptions en école d’ingénieurs au moment du bac se font via ParcourSup. Dans le cas d’une inscription après une classe préparatoire classique, les démarches doivent se faire directement sur le site internet du concours souhaité (Mines-Ponts, CentraleSupélec, CCP, e3a, TPE/EIVP, etc…).
Les principaux critères de sélection consistent en un dossier de notes convenables, des appréciations positives de la part du corps enseignant et une lettre de motivation.
Les sujets abordés dans une école d’ingénieurs spécialisée en énergie sont : la chimie, la biologie, l’électricité, l’anglais, les mathématiques et la physique. Certaines écoles proposent d’effectuer un double diplôme comme par exemple : ingénieur-manager, ingénieur-architecte, ingénieur énergie et informatique…
La plupart des travaux sont effectués par groupe ou en travaux dirigés qui sont ponctués de cours magistraux. Les élèves-ingénieurs sont évalués généralement sous forme de partiels semestriels et de projets en groupes.
Deux stages doivent être effectués lors de cette formation dont un à l’étranger. La dimension internationale en école d’ingénieur est très présente.
Il est compliqué de dresser un profil type des personnes que l’on est amené à côtoyer dans une école d’ingénieur spécialisée dans l’énergie. La plupart des étudiants seront issus d’études en filières scientifiques. L’esprit de compétition n’est pas vraiment présent en cycle ingénieur et l’entraide est en général bien organisée.
La partie associative des écoles d’ingénieurs constituent la majorité des activités des campus quelles soient à vocation sportives, culturelles ou humanitaires par exemple. Beaucoup d’évènements sont construits au sein de ces associations, ce qui permet d’exercer une activité en parallèle de ses cours et de prouver son implication au sein de l’école.
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Lors du projet de fin d’études, le stagiaire touche au minimum 577,50€ par mois. En tant que jeune ingénieur, on peut s’attendre à un salaire avoisinant les 3500€ brut par mois. En tant qu’ingénieur confirmé, le salaire peut atteindre jusqu’à 5500€ brut par mois.
Voici 5 métiers types à la sortie de cette formation :
A l’issue de ce cursus, les secteurs d’activités sont divers et variés. Il est possible de travailler au sein de PME/PMI, bureaux d’études, d’associations ou dans un laboratoire de recherche. La dimension internationale de cette formation permet aux diplômés de postuler autant en France qu’à l’étranger dans tout secteurs liés à l’énergie.
La suite logique en terme de formation à la fin de ce cursus si on souhaite aller plus loin est d’effectuer une thèse (BAC + s8) soit en laboratoire de recherche soit en tant qu’enseignant chercheur. Il est également possible de compléter sa formation par un MBA (Master of Business Administration). Il est utile de préciser qu’à l’issue du stage de fin d’études, la plupart des jeunes diplômés entrent sur le marché du travail.
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