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Le Master est un diplôme dit « bac +5 » qui s’inscrit dans le cursus LMD (Licence Master Doctorat) mis en place au niveau européen. Pour pouvoir candidater, il faut avoir obtenu une licence de droit à l’université. L’objectif du diplôme est de valider 120 ECTS en l’espace de 2 ans, soit 30 ECTS par semestre. Le cursus se déroule en 2 années (Master 1 et Master 2) mais le passage d’une année à l’autre n’est pas automatique. A la fin de la première année de Master, les étudiants doivent faire acte de candidature à nouveau pour intégrer le master 2 de leur choix (sauf exceptions dans certaines Universités qui prennent directement les étudiants pour deux ans).
Les masters de droit international sont assez divers par leur structure et les possibilités de spécialisation. Dès la première année de Master 1, les étudiants peuvent s’orienter en prenant droit international des affaires ou droit international général. L’année de Master 2 constituera une année de spécialisation dans le domaine souhaité (regardez pour cela les débouchés dans les fiches de présentation des Masters 1 afin de voir les possibilités). Le Master 2 se divise aussi en deux catégories en fonction des débouchés : Recherche (R) et Professionnel (P).
Certains masters peuvent laisser le choix à leurs étudiants de la formule, d’autres imposent la voie (P ou R). Il faut donc bien noter ces éléments lors des candidatures en master 2.
Les Universités sont les premières à proposer ces formations néanmoins les Sciences Po (Paris et Provinces) proposent aussi l’équivalent de masters en droit international avec une ouverture sciences politiques. Il n’y a pas de concours, les sélections se font sur dossier de l’étudiant (notes depuis le Baccalauréat, expériences professionnelles et associatives,…).
Le master se déroule en formation initiale ou continue selon le profil de l’étudiant.
Les masters en alternance en droit sont assez rares et encore plus pour le droit international. Pour acquérir une expérience professionnelle, l’alternative est de faire un stage long entre les deux années de master (ou durant l’année universitaire si les horaires de cours le permettent) puis s’orienter en Master 2 vers un Master professionnel.
Certaines universités (exemple de l’Université de Toulouse Capitole) peuvent autoriser le suivi du Master à distance grâce à des plateformes qu’elles mettent en place. Cependant, il est fortement recommandé de choisir le format présentiel, notamment pour les étudiants qui peuvent éprouver des difficultés à une autonomie de travail ou qui ne maîtrisent pas encore les exercices juridiques de l’Université (cas pratique, commentaire, dissertation,…).
De nombreuses villes en France
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Les inscriptions en master de droit international ne s’effectuent pas par ParcourSup mais par des plateformes propres à chaque université. La majorité d’entre elles utilisent le système ecandidat mais l’inscription doit être renouvelée pour chaque université à laquelle on candidate (l’inconvénient est que chaque université possède sa plateforme e-candidat propre). D’autres universités comme Bordeaux, Lille II, Lyon III utilisent des systèmes spécifiques à leur université.
Pour trouver l’adresse de ces plateformes, se rendre sur la page de présentation du master de droit international de chaque université en tapant dans le moteur de recherche « master droit international Université X ». Sur chacune des pages de présentation de master sont indiquées les modalités d’admissions et comment accéder à leur plateforme de candidature. En cas de difficultés à trouver, cherchez sur le site de l’Université l’onglet inscription ou tapez dans le moteur de recherche « e-candidat Université X ».
La sélection se fait sur examen du dossier et possible entretien. Voici les principaux éléments examinés :
Les candidatures s’effectuent pour la majorité en fin d’année universitaire que ça soit le master 1 ou le master 2. Attention, certains Masters pour des nécessités d’organisations (masters qui se situent à l’étranger par exemple) ou ceux de Sciences Po Paris recrutent beaucoup plus tôt dans l’année. Il est donc recommandé de faire en début de L3/M1 une liste des masters auxquels on souhaite candidater et de regarder les périodes d’admissions. Pour les masters recrutant en mai/juin, les dates exactes de candidatures apparaissent habituellement fin janvier/février sur les sites.
L’objectif est de faire découvrir le système international ainsi que les principaux champs d’action du droit international. Il n’y a pas une plaquette identique selon les universités. Il faut donc bien examiner les maquettes de cours pour regarder si ceux qui sont proposés (notamment les cours à option) correspondent à notre projet.
Si les cours ne sont pas établis de la même façon, plusieurs matières sont récurrentes telles que :
Les masters de droit international proposent aussi une ouverture au droit européen avec des cours tels que l’action extérieure de l’Union Européenne, droit de la concurrence de l’Union, …
Enfin, le master laisse la possibilité à l’étudiant de choisir entre 2 ou 3 matières à option qui pourraient se résumer à trois grandes catégories :
Les masters de droit international ne sont pas ouverts à des doubles diplômes habituellement. L’étudiant peut néanmoins toujours choisir de suivre deux masters en parallèle pour obtenir deux diplômes à la fin de l’année. Cependant il y a des risques de complications administratives (cours qui se chevauchent, examens en même temps,…) car n’étant pas dans un double-diplôme organisé par l’Université, il n’y a pas de coordination administrative. Une alternative est de candidater à un Diplôme Universitaire (DU) que les universités peuvent proposer en complément d’un diplôme de Master (ex : à Panthéon-Sorbonne). Les cours se déroulent le soir et le programme est plus allégé (environ 5/6 cours par année pendant 2 ans).
Selon les Masters, l’étudiant a entre 5 et 7 matières par semestre dont 2 avec des travaux dirigés, ce qui représente une vingtaine d’heure de cours par semestre. Une année de césure entre les deux années de Master est tout à fait possible puisque le passage en deuxième année de Master n’est pas automatique, s’effectuant sur candidature. Il n’y a généralement pas de semestres à l’étranger proposé même si l’étudiant peut en faire la demande auprès des services de relations internationales. Il existe en revanche de nombreux Masters qui délocalisent ou font un partenariat avec une université étrangère, permettant à l’étudiant de partir étudier à l’étranger pour un an.
Les chargés de Travaux Dirigés examinent leurs étudiants selon le même schéma qu’en licence (participation orale, devoir maison, exposé, galop d’essai et possibles interrogations de cours). Les examens des Cours Magistraux se déroulent en fin de semestre :
Pour valider, l’étudiant doit obtenir au moins 10 de moyenne générale à son semestre.
Les étudiants qui suivent ce cursus ont généralement validé une licence de droit ou de relations internationales (mais plus rare) et certains peuvent avoir déjà fait un Master 1 l’année précédente. On retrouve aussi quelques étudiants étrangers et des personnes plus âgées que la moyenne générale qui viennent compléter leur formation ou se reconvertir. Les étudiants viennent d’un peu partout de France, il y a une assez grande mixité des origines universitaires précédentes.
L’ambiance est plutôt bonne, les promotions étant de taille humaine (pas plus de 200), ce qui facilite l’intégration. Il y a peu de compétition car les profils sont variés tout comme les objectifs professionnels. L’entraide est donc de mise.
Le Master de droit international offre de nombreuses opportunités par le rôle central qu’il joue. Il intéresse autant le domaine public que privé, national qu’international. Il faut donc bien orienter son Master 2 de droit international en fonction de ses ambitions professionnelles.
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Au vu de la diversité des ouvertures professionnelles, il semble très compliqué de pouvoir établir un salaire médian type pour tous les profils de la formation. Il faut donc regarder précisément les salaires de départ en fonction de son type d’emploi recherché. Voici cependant les grandes lignes :
Avec en poche un master de droit international, les possibilités d’emploi sont assez variées allant du secteur privé au public, de l’échelle nationale à internationale. On trouve quelques grandes catégories qui recrutent toutes soit sur contrat, soit sur concours :
Les possibilités de travailler à l’étranger sont nombreuses : les diplomates sont déplacés tous les 2/3 ans, les entreprises internationales expatrient encore pas mal leurs employés afin de s’implanter dans un pays, les sièges des organisations internationales ne se situent pas toutes en France, les ONG ont besoin d’experts sur le terrain, les lobbys agissent autant au niveau national qu’européen (Bruxelles) et peuvent sinon avoir besoin de personnes dans d’autres pays (mais il faut alors avoir là une bonne connaissance de la langue et des coutumes du pays).
Selon les administrations de Master qui suivent leurs anciens élèves, la majorité de leurs étudiants cherchent un premier emploi à la sortie du Master 2. Un tiers va préparer des concours ou continuer vers une école spécialisée,…. Une minorité continue vers le doctorat (Bac+8).
Après avoir validé un Master 2 de droit international, il est toujours avantageux et possible de passer un autre Master 2 pour avoir une double spécialité.
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